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Communiqué | Malbouffe : son impact sur la santé mentale varie selon les individus

13 mai 2025

Québec, le 12 mai 2025 – Une vaste étude internationale, dirigée au Québec par Dr Sylvain Iceta, médecin psychiatre et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec-Université-Laval, met en lumière un lien préoccupant entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de dépression chez les adultes.

« On a interrogé des gens en bonne santé et on a vu un lien entre ce qu’ils mangeaient et leur risque d’être déprimés. Nous avons observé que ce que nous mangeons influence différemment notre risque de dépression selon notre âge et notre sexe », explique le Dr Iceta.

L’étude internationale ALIMENTAL, coordonnée par le Dr Guillaume Fond, AP-HM / Aix-Marseille Univ, a été menée en ligne entre 2021 et 2023 et a impliqué plus de 15 000 participants à travers 9 pays, dont 500 au Québec.

Ses résultats mettent en lumière l’importance d’une approche personnalisée en santé publique. Selon l’âge et le sexe, les individus n’ont probablement pas le même niveau de risque ni la même sensibilité à l’alimentation. En identifiant les groupes les plus à risque, cette étude peut aider à développer des programmes de prévention mieux adaptés.

« Notre étude montre qu’une meilleure connaissance nutritionnelle chez les femmes âgées de 18 à 54 est associée à un risque moindre de dépression. Cette conclusion doit encourager la promotion du savoir en matière de nutrition par le biais de programmes de prévention ciblés destinés aux femmes souffrant de dépression ou présentant un risque de dépression », ajoute le chercheur.

Faits saillants de l’étude :

  • Plus de 32 % des 15 262 participants ne présentant ni maladie chronique ni traitement psychotrope en cours ont été classés dans le groupe présentant une dépression.
  • Chez les jeunes adultes (18-34 ans), la consommation d’aliments ultra-transformés est associée à un risque accru de dépression chez les hommes et les femmes.
  • Chez les femmes de 35 ans et plus, le lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la dépression persiste et semble même s’accentuer avec l’âge.
  • Chez les adultes de 35 ans et plus, en particulier chez la femme, une alimentation riche en fruits, légumes, noix et poissons est associée à un risque plus faible de dépression.

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Pour information ou entrevue :
Josée Morissette
Conseillère en communication-relations publiques
Équipe-conseil en communication et relations publiques
Institut universitaire de cardiologie et pneumologie de Québec — Université Laval
josee.morissette.iucpq@ssss.gouv.qc.ca
www.IUCPQ.ca

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