Un pas vers un premier médicament canadien contre la maladie du foie gras
Saviez-vous que la maladie du foie gras touche près de 20 % des adultes canadiens et qu’il n’existe actuellement aucun médicament reconnu par Santé Canada pour la traiter? Une équipe dirigée par le Dr André Marette, chercheur à l’Institut, vient de franchir une étape importante dans la découverte d’un traitement pour cette maladie en forte progression.
Dans une étude publiée dans The FASEB Journal, l’équipe du Dr Marette montre qu’un analogue synthétique de la protectine DX, une molécule dérivée d’un acide gras oméga-3, pourrait atténuer les deux principales manifestations de la maladie du foie gras, soit l’accumulation de gras dans le foie et l’inflammation de cet organe.
« Cet analogue, le AN-48, produit des résultats très encourageants, mais nous sommes convaincus qu’on peut faire encore mieux en apportant certaines modifications à sa structure chimique », souligne le Dr Marette.
Grâce à un financement de près de 966 000 $ provenant du Consortium Québecois sur la Découverte du Médicament (CQDM), en partenariat avec l’entreprise Trienix Pharma, l’équipe poursuit ses travaux et espère lancer des essais cliniques chez l’humain d’ici 2029.
Les signataires de l’étude parue dans The FASEB Journal sont Frédérik Desmarais, René Maltais, Jean-Yves Sancéau, Bruno Marcotte, Geneviève Guèvremont, Jocelyn Trottier, Patricia Mitchell, Olivier Barbier, Donald Poirier et André Marette. Ces scientifiques sont associés au Centre de recherche de l’Institut, au Centre de recherche du CHU de Québec–Université Laval et à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval.
