Maladie du foie gras: le dysfonctionnement d’un récepteur cellulaire serait en cause
La maladie du foie gras, une pathologie qui touche environ 20% des adultes canadiens, débute par une simple accumulation de graisses dans le foie. Cette condition peut rester asymptomatique ou, sans que l’on sache précisément pourquoi, évoluer vers un état inflammatoire qui risque de conduire à une fibrose, à une cirrhose ou à un cancer du foie.
Le Dr Alexandre Caron, chercheur à l’Institut et professeur à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, est le responsable de l’étude qui a démontré, chez un modèle animal de la maladie, qu’un récepteur cellulaire qui assure la communication entre le cerveau et les cellules hépatiques joue un rôle clé dans l’aggravation de la maladie du foie gras. Les travaux de cette équipe, dont fait partie Dre Efole Bibi Kabong, qui a récemment défendu sa thèse dans l’équipe du Dr Caron, viennent de faire l’objet d’une publication dans l’American Journal of Physiology-Gastrointestinal and Liver Physiology.
« Nos résultats ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques qui ciblent ce récepteur. Toutefois, il faudra d’abord préciser la nature exacte de ce dysfonctionnement et trouver une façon d’intervenir de façon ciblée sur les récepteurs ADRA1B qui se trouvent dans le foie. » – Dr Alexandre Caron

